Rencontre de Printemps


Les sorties du printemps 2025 :

Jeudi 24 avril 2025 à Nozay et Vay
Mardi 3 juin 2025 à St Nazaire
Mercredi 11 juin 2025 à au Port du Collet et à Bouin
Jeudi 19 juin 2025 à Nantes

Sortie de Printemps Châteaubriant : Ancenis au "Pays de la pierre bleue"- Jeudi 24 avril 2025

Printemps - Ancenis-Châteaubriant
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En ce jeudi 24 avril une vingtaine d’ARECLISTES se retrouvent sur le parking de la base de loisirs à Nozay. Après un café pris au soleil, non loin du plan d’eau, nous nous dirigeons à pied vers la carrière de pierre bleue du parc. Des membres de l’ASPHAN (Association de Sauvegarde du Patrimoine Historique et Artistique de la région de Nozay) nous y attendent. Ils nous présentent leur association avant de nous équiper d’audioguides et de nous inviter à déambuler dans cette ancienne carrière de schistes. Pendant 45 minutes chacun peut à sa guise en apprendre davantage sur l’exploitation de cette mine.
L’extraction et le travail du schiste furent la plus grande industrie de Nozay, la plus ancienne aussi. Dès le IIe siècle, les exploitations de schiste sont déjà connues.
En 1940, l’extraction à la carrière du Parc s’arrête. Progressivement l’excavation va se remplir d’eau d’infiltration. Elle va servir de piscine aux Nozéens (il y avait environ 4 mètres au plus profond) et aux réfugiés de la Seconde Guerre Mondiale. L’abandon du site, le silence et la présence très discrète de l’homme ont permis à la nature de reprendre ses droits.
La pierre bleue a servi, et sert encore, pour des usages variés : matériau de construction, objets du quotidien et agricoles. Les palis (du mot : pieu) constitués de pierres de schiste dressées et faisant office de clôture sont une des spécificités de la région. On peut également découvrir d’autres formes d’utilisation du schiste en tant que poteaux pour les vignes et de piquets pour les parcs ostréicoles.

Nous nous rendons ensuite en voiture jusqu’au vieux bourg de Nozay où un autre membre de l’ASPHAN nous attend pour nous faire visiter l’église.
Il nous fait d’abord traverser le cimetière pour admirer des tombes en schiste. Au centre, une croix très imposante (plus de six mètres de haut) est la croix du tombeau des prêtres de Nozay décédés entre 1846 et 1930. Quatre prêtres y sont enterrés.
Nous entrons dans l’église saint Pierre aux liens. Le premier texte faisant mention de ce bâtiment date de 1149. Une modeste chapelle est édifiée à l’époque romane, au milieu des vestiges d’un cimetière mérovingien. L’église étant devenue trop petite, une nouvelle église est construite au 19ème siècle dans le bourg économique, plus à l’est. L’ancienne église désacralisée est vendue en tranches. L’église sera peu à peu rachetée par l’ASPHAN et sauvée de la ruine puis classée monument historique en 1989. Nous y voyons des morceaux de fresques en particulier le martyre de saint Etienne.
Il est temps de rejoindre l’ESAT de Vay pour nous restaurer. Ce moment convivial est apprécié après une matinée où la station debout a mis à l’épreuve nos os de retraités. Après le repas ceux qui le désirent s’approvisionnent en pots de confitures vendus par l’ESAT.

Nous nous rendons ensuite en voiture jusqu’au bourg de Vay pour une visite guidée de la chapelle saint Germain.
La chapelle Saint-Germain fondée à la fin du XIIe siècle est demeurée longtemps une des possessions, hors diocèse, de l’Abbaye de Saint-Germain d’Auxerre.
Deux ou trois moines bénédictins établissent alors leur lieu de prière près de la Fontaine-qui-bout. L’eau de cette fameuse source demeurante réputée pour guérir les maux de ventre des enfants et certaines maladies de peau. Les religieux ont également mission de défricher et de cultiver de nouvelles parcelles. Ils sont aidés dans cette tâche par quelques familles constituant bientôt le premier village.
La chapelle accueille de superbes fresques réalisées par le Centre de la Fresque de Blain, représentant notamment des épisodes de la vie de St Germain d’Auxerre.
À une centaine de mètres de la chapelle une bénévole nous montre le théâtre de verdure qui fédère des habitants de la commune pour jouer des spectacles comme Michel Strogoff ou les misérables.

L’heure est venue de nous séparer après un petit goûter devant la chapelle.PPPUne journée bien agréable avec un temps printanier parmi les fleurs du moment : glycines, iris, rhododendrons, genêts ...

Bernard Albert



Sortie de Printemps Nantes- Jeudi 18 avril 2024

Nantes Printemps
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Le 18 avril, une vingtaine d'areclistes se sont retrouvés pour une visite guidée de la Chapelle de l'Immaculée à Nantes et après un repas à la crêperie près de Sainte-Croix, c'est vers le château des ducs que le groupe s'est dirigé pour la visite guidée de l'exposition sur Gengis Khan .

Rencontre de Printemps à Vertou - Haute Goulaine - Le Pallet - 16 mai 2024

Printemps - Vertou
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Balade pluvieuse à la Chaussée aux Moines à Vertou
Visite de l'église de Vertou animé par notre ami Hervé .
Repas convivial au restaurant "Le Vigneron"
avant la visite guidée du "Musée du Vignoble au Pallet, suivi d'une dégustation de Muscadet.

Les aréclistes du secteur Vignoble/pays de Retz s’attendaient à une belle journée ensoleillée. Perdu : il pleuvait ! Déception vite comblée par l’accueil des organisateurs : M.P Merlet et M.C Pelissier et de notre présidente, déjà sur les lieux, avec petits gâteaux et boissons chaudes. On essaie de découvrir-comme prévu- le parc de la Sèvre. La Genette a suscité des regrets chez certains : ils auraient bien voulu descendre le toboggan voire la tyrolienne ; après cela, ils ont pu admirer la fresque du peintre de renommée mondiale : A.Thomas. Les parapluies furent nécessaires pour la visite de l’écluse, de sa passe à poissons et de sa chaussée aux Moines. Mais nous n’étions pas au sec. Alors en voitures pour les trésors de l’église de Vertou. Ce qui a retenu l’attention des visiteurs : d’abord le ciborium inhabituel (sauf à Vallet) ; la chaire sculptée, mais assemblée sans clous. Et puis les deux orgues avec possibilité de mettre son nez dans l’intérieur du plus ancien. Enfin comme il fallait tester son souffle : monter une soixantaine de marches pour voir le mécanisme de l’horloge fonctionner et nous assourdir pour moins le quart avec des cloches puissantes juste au-dessus de soi.
Dessert supplémentaire : continuer à monter et s’étonner en voyant la réplique-à notre échelle-de la forêt charpente de N.D de Paris. Merci à Hervé Pélissier pour ce cadeau ...
Mais déjà il est l’heure de rejoindre l’hôtel de la Louée, route de Clisson et son restaurant le « Vigneron ». Nous ne serons pas déçus par le menu qui a permis à chacun de se sustenter dans une ambiance fraternelle : Ah les souvenirs…
Mais c’est bientôt l’heure de notre rendez-vous au Pallet. Qu’est-ce qui peut bien nous attirer dans cette modeste localité du sud loire : Le souvenir d’Héloïse et Abélard et leur triste romance ? Ou plus actuelles, la personnalité charismatique de J.M Roussière et de sa fameuse Banque Humanitaire qui secourt dans les points chauds du globe ? Eh bien non, on va se contenter du Musée du Vignoble Nantais. Il y cependant plus de 500 objets à voir pour une visite qui va durer 90 minutes !
Il est vrai que nous avons affaire à un bon guide, passionné, et ouvert aux questions. Si vous l’écoutez, vous saurez tout, vous saurez tout sur... la viticulture. Savez-vous que la vigne était cultivée il y 5000 ans en Égypte, puis dans l’empire romain et en Grèce, enfin plantée à Marseille. Au 6eme siècle, St-Martin de Vertou aurait organisé le vignoble. La vigne est habituée à des sols variés. Ex : le granit à Clisson, le gravo au Pallet. Vous savez que le plant « melon de bourgogne » donne le muscadet et celui de la « folle blanche » le gros plant. Vous avez oublié que c’est en 1936 que l’appellation « muscadet » a été attribuée. Vous n’avez jamais su que l’AOC est une appellation française et que l’AOP une européenne. Si vous avez bien suivi vous pourrez faire la taille de la vigne au printemps-à dix yeux d’un côté mais en laissant deux autres de l’autre côté pour les pousses de l’an suivant. On peut aussi être incollable-ou presque -sur les contrats entre propriétaires et vignerons surtout quand on voit les contenants du moût qui servaient au solde. On peut aussi admirer le premier tracteur enjambeur bricolé par un vigneron du coin. Dans la même pièce se trouve une toute première machine à vendanger autonome. Ce qui a fait le succès de ces machines très onéreuses, ce sont les vigneronnes qui y voyaient un moyen de raccourcir l’entretien-gîte et couvert- des vendangeurs (d’abord ouvriers du coin, puis chômeurs, étudiants et migrants) nécessaires aux vendanges. Il y aurait beaucoup à dire sur les sécateurs et les différents pressoirs. Mais on ne saurait oublier les maladies qui s’abattent sur la vigne : le terrible Phylloxéra qui raya presque tout le vignoble français, l’oïdium et autres. D’où les fameux traitements dont vous avez entendu parler. Les exploitants se mettent au bio. Tout évolue dans ce métier : ainsi on est passé de 9000 plants à l’ha à 6500. Mais il y a aussi les catastrophes naturelles qui peuvent mettre à mal une exploitation : la grêle, le gel. Certes vous avez pu voir les champs éclairés à la bougie ; c’est peut-être artistiquement beau mais songez à la détresse d’un vigneron qui peut perdre toute une année de travail en quelques heures.
Pour ne pas clore sur une note trop triste, sachez que nous avons terminé sur la dégustation, avec modération, d’un excellent muscadet (ou son pendant jus de fruit) accompagné de la brioche qui a marqué l’éclatement de notre petit groupe.
Merci au groupe d’accueil !

D. Chanson



Blain / St Nazaire - 04 juin 2024

Le Croisic

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Rendez-vous devant le cimetière des Anglais à la Baule .
Après un petit café, visite et Histoire de ce lieu "Terrre anglaise".
Repas à l'ESTACO de Saillé.
L'après-midi, visite commentée de l'Océarium du Croisic.